

Pratiques des harems marocains
ALINE R. DE LENS
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« …depuis plusieurs années, à Tunis d’abord, puis dans les villes marocaines, Mme de Lens avait réussi à pénétrer dans la société indigène, et, par ses qualités de cœur aussi bien que par sa profonde connaissance de l’arabe, avait su gagner l’entière confiance des femmes…
C’est ainsi qu’elle a pu recueillir toute une série de recettes féminines de médecine, de beauté et d’amour…
…dans ces recettes, l’on voit apparaître, doués d’étranges vertus, les éléments les plus étonnants… ; l’imagination des femmes se donne libre carrière… »
H. Basset (Hespéris, Vol. 5, 1925)
Aline R. de Lens est artiste peintre, l’une des premières femmes admises à l’École des Beaux-Arts de Paris. En 1914, elle vient vivre au Maroc avec son mari, André Réveillaud, avocat qui s’est notamment consacré à la défense des Marocains au tribunal de Fès. A Meknès où ils vécurent principalement, Aline R. de Lens s’est attachée à faire revivre les arts dits alors « indigènes ».
Également écrivain, c’est avec une sensibilité féministe qu’elle a observé la vie des femmes marocaines et l’a évoquée dans ses œuvres, romans et nouvelles.
Prématurément disparue en 1925 à l’âge de quarante-quatre ans, elle repose à Fès. Dans son journal publié seulement récemment, Aline R. de Lens exprimait le souhait que son art soit « simple et sincère ». Fille et petite-fille de médecins, elle a aussi montré, avec ce recueil, une curiosité scientifique et…de l’humour, dans son application à recenser les recettes même les plus…surprenantes !
Parution 2008
Réédition
édition originale 1925
13,5 x 21 cm - broché
110 pages
95 MAD / 15 € ttc
ISBN 978-9954-8851-3-0