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Anthologie Elisa Chimenti

ELISA CHIMENTI

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Elisa Chimenti (Naples 1883 – 1969 Tanger), vécut à Tanger pendant 60 ans. Italienne, fille du médecin personnel du sultan Hassan 1er, elle a été enseignante (fondatrice de la première école italienne à Tanger), journaliste et écrivain.

Considérée comme une pionnière de la « littérature féminine maghrébine francophone », elle révèle à travers son œuvre littéraire diversifiée dans ses genres, sa compréhension et son amour profonds de la société tangéroise de son temps, issue du brassage des cultures arabo-musulmane, berbère, chrétienne et juive.

Dans ses collectes de contes et légendes, dans son recueil de chants poétiques comme dans son roman et ses récits, elle montre son attention passionnée pour la vie des petites gens qu’elle dépeint dans des fresques vivantes à la dimension devenue aujourd’hui quasiment sociologique et historique.

A l’occasion du 40e anniversaire de sa disparition, ce volume, dans lequel les œuvres d’Elisa Chimenti sont rééditées et réunies pour la première fois, veut rendre hommage au bel humanisme de cette « donna mediterranea ».

 

Légendes marocaines

Pareil à ces beaux tapis de l’Atlas dont les tons fauves sont rehaussés de dessins aux couleurs brillantes, le folklore tangérois […] contient tout ce que l’imagination humaine enfanta de terrible et

de charmant.

 

Au coeur du harem

[…] l’homme n’a que faire de la soumission et de la tendresse de l’épouse, un instinct est en lui pareil à celui du chasseur qui le pousse à suivre celle qui le fuit.

 

Èves marocaines

Taitouma acheta l’encens et la moitié de la tête d’un de ces malheureux caméléons que la superstition marocaine voue à une mort cruelle, et les fit brûler dans sa chambre qui se remplit d’une fumée grasse et malodorante. Puis, ne voulant négliger nulle chose pour apaiser la colère des « habitants », elle aspergea tous les coins de la maison de lait frais et doux.

 

Le sortilège et autres contes séphardites

« À travers les récits de “ Le Sortilège ” tantôt empreints d’un certain romantisme et où l’imagination se donne parfois libre cours, nous entrevoyons des personnages que nous avons connus, des scènes que nous avons vécues. Des souvenirs d’enfance viennent à notre mémoire et nous procurent encore le plaisir de revivre tant d’épisodes savoureux dont le dénominateur commun était la naïveté, la noblesse et même la superstition, et dont se nourrissaient les gens simples et bon enfant d’autrefois. » [Abraham I. Laredo]

 

Chants de femmes arabes (Rennaiat ennessa)

« Et les chants sortent de leur âme, spontanément, comme sous le choc de la douleur ou de la joie, un cri jaillit de nos bouches. Faut-il chercher très loin leur secret ? Ne suffit-il pas de répondre : femmes d’Orient. » [Henri Duquaire]

Parution 2010

14 x 20,5 - Broché

888 pages

250 MAD / 25 € ttc

ISBN 978-9954-8851-8-5

Coédition  Senso Unico

/Ed. du Sirocco

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